Puis le jour me sourit. Le soleil voulu s'offrir à moi, et ce fut un soulagement incroyable. On aurait cru à une vision. Une vision où ma voix, résonnant dans ma tête, avait donner vie à mon cauchemar. J'avais vu la mort et les flammes, j'avais entendu le bruit des lames qui s'entrechoquent, les cris haletants d'un homme au désespoir hystérique, courant pour sa propre survie. une sorte de combattant raté, n'ayant étreint que la mort. Salie par des actions menées par obligation, pour restaurer l'honneur perdu de l'être humain et d'une société en chute libre. Ce n'était pas un simple rêves: c'était mon avenir, un avenir incertain, que nul n'avait tracé pour moi. mais je le savais, car jamais je ne finirais dans les livre. Jamais je ne serais un héros. Et ça parce que je ne le voulais pas. Je refusais catégoriquement de traverser le temps à travers de stupides récits héroïques, épiques, me comparant à un homme puissant, sage et courageux. Je ne désirais pour rien au monde être stéréotypé et comparé à l'un de ces héros solitaires que je méprisait tant. Mais l'homme m'avait tué. Quelle vie aujourd'hui, quelle existence, précaire, si ce n'était celle de la misère; Désespoir et désolation, la paix intérieure m'était inconnue. L'homme, être impure ravagé psychologiquement parlant et emplit d'animosité, créature des ténèbres autrefois sage et bonne, devenue bestiale, devenue cruelle. La main avare, les yeux envieux, l'esprit orgueilleux, les envies dominatrices et les convictions iles. Il me dégoûtait. je comprit que j'avais raté ma vie. Aucun contact, aucun lien. Plus qu'un misanthrope, j'étais une ombre. Ombre devenue poussière, qui pensait que la vie en groupe était inadaptée à sa mentalité. Poussière parmi les hommes, perdu dans le temps, pleurant le passer et apeuré par le futur, j'étais égaré entre différentes étapes de ma vie. je ne situais plus d'époque, je ne voyait que ma souffrance, que le meurtre et le malheur, que le choc et l'éternel désespoir, face à une vie chaotique. Plongé dans les méandres de ma tristesse, mon corps, sans espoir, tombait. Et du haut de la vallée de la fin, plongeait. Et durant cette chute, interminable, ce n'est pas ma vie qui défila devant mes yeux. Non, ma pensée resta fixe et floue à la fois, encombrée par les souvenirs... Souvenirs incertains... Souvenirs perdus... Désormais effacés... Désormais écrasés.